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La multiplication des risques environnementaux ainsi que l’appauvrissement des ressources se trouvent plus que jamais au cœur des débats économiques et sociétaux. Nous pouvons y ajouter la croissance démographique exponentielle et l’augmentation fulgurante de la consommation des biens et services en découlant. On relève aussi la dégradation du sol et de l’habitat. Pouvant coûter cher aux générations futures, tout cela montre pourquoi le développement durable constitue un enjeu majeur pour notre planète.
L’ONU définit ce concept comme étant « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Il s’inscrit dans une perspective de longue durée et repose sur trois piliers majeurs, dont l’environnement, l’équité sociale et l’efficacité économique. En d’autres termes, il vise à organiser notre société pour lui permettre de perdurer et de donner à l’humanité de profiter d’un monde durable, vivable, équitable et viable. Les nouvelles technologies y jouent actuellement un rôle majeur et peuvent contribuer à son bon fonctionnement.
Comment les nouvelles technologies impactent-elles et favorisent-elles le développement durable ?
Les progrès technologiques s’insèrent indubitablement comme un allié de taille pour répondre aux différents enjeux du développement durable.
L’IoT et le développement durable
L’IoT (internet des objets) représente une occasion d’accélérer la transition durable. Il est en mesure de réduire la consommation énergétique, d’eau et d’autres matières premières ainsi que les dépenses associées. Cette merveille technologique peut accroître la rentabilité et l’efficacité des secteurs économiques, sans oublier la réduction des gaspillages. Grâce à l’IoT, la collecte et la transmission des données peuvent se faire avec le minimum d’intervention humaine.
On peut contrôler quasiment tout ce qui nous permet de minimiser son empreinte environnementale. En industrie par exemple, l’IoT permet de contrôler intelligemment les températures dans les usines. On cite aussi :
- la gestion à distance de l’éclairage des locaux en fonction des heures,
- la collecte de données,
- l’optimisation des processus industriels…
Dans le cadre de son déploiement, la souscription d’un forfait M2M représente un choix intéressant. Il s’agit de connecter les objets entre eux au moyen d’une carte SIM M2M. Cette dernière pensée spécialement pour l’IoT, tout en étant résistante à toute épreuve. Elle répond aux différentes problématiques des professionnels. On a le choix entre un forfait mutualisé permettant la mutualisation des consommations et un forfait à l’usage. Dans le dernier cas, la facturation s’adapte à ses consommations.
La technologie et l’agriculture
Les agriculteurs peuvent en profiter pour évaluer, suivre et améliorer de façon continue leur empreinte environnementale. La technologie leur donne aussi la possibilité de maintenir une agriculture viable pour les générations futures et de s’assurer que la rentabilité des exploitations soit soutenue. On note par ailleurs l’utilisation efficace et raisonnable des ressources pour répondre aux besoins d’une population mondiale qui croît exponentiellement.
La technologie et la gestion de l’eau
Les nouvelles technologies favorisent une amélioration de l’efficience de la gestion de l’eau, laquelle constitue plus que jamais un enjeu de taille. On peut les exploiter pour réduire drastiquement le gaspillage et rendre le plus durable possible la consommation d’eau au moyen des solutions durables. Autrement dit, il convient de restreindre à son strict nécessaire la quantité de l’eau qu’utilisent les installations sans pour autant faire une concession sur le confort. Il s’agit aussi d’améliorer considérablement la qualité de l’eau.
La technologie et la transition énergétique
La technologie peut également se mettre au service de l’efficacité énergétique, bien qu’elle soit considérée comme étant énergivore. Elle permet plus précisément d’optimiser le plus possible la production ainsi que la distribution d’électricité. On peut en tirer le meilleur parti pour développer des solutions prometteuses visant à résoudre le problème d’intermittence des énergies renouvelables. La technologie permet aussi de faire baisser la consommation énergétique des équipements et des appareils, tant domestiques que professionnels.
Hormis tout cela, les progrès technologiques améliorent la traçabilité des produits. Ils permettent un meilleur contrôle des chaînes d’approvisionnement et de production. On note également la transition vers des modèles économiques plus responsables, l’écoconception web, la prévention des déchets, la réinjection de ces derniers dans le cycle économique…
Les secteurs directement impactés par ces nouvelles technologies
Figurant parmi les principaux responsables du réchauffement climatique et de la pollution atmosphérique, le transport est le premier concerné. La technologie va permettre aux transporteurs d’ajuster les consommations au plus près de leurs besoins. Ils peuvent miser sur celle-ci pour mesurer en temps réel l’impact de leurs déplacements et prendre en conséquence les mesures adaptées pour le minimiser.
Les progrès technologiques peuvent également contribuer à limiter les congestions routières et à fluidifier les routes. La géolocalisation, par exemple, permet aux automobilistes de bien connaître la densité du trafic dans tel ou tel secteur. Ils peuvent ensuite connaître tous les itinéraires possibles permettant de les éviter.
L’intelligence artificielle est, quant à elle, en mesure de prédire les embouteillages afin d’éviter qu’ils ne se forment. Il peut optimiser le fonctionnement des feux tricolores de sorte à minimiser la congestion des voies urbaines… L’on peut aussi exploiter les nouvelles technologies pour repenser les réseaux routiers dans le but de les rendre plus performants et leur permettre de répondre aux besoins actuels et futurs.
Au-delà du transport, il est difficile de faire l’impasse sur le bâtiment. Ce domaine représente à lui seul une part considérable de l’énergie consommée en France, comme partout ailleurs. Il émet chaque année une quantité incommensurable de CO2. Il est de ce fait évident qu’il fasse partie des domaines clés du développement durable ainsi que de la lutte contre le réchauffement climatique. En l’occurrence, les nouvelles technologies peuvent accompagner les acteurs qui y évoluent à rendre les constructions les plus intelligentes et durables possibles. Elles peuvent leur permettre de produire plus d’énergie qu’elles n’en consomment.