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Chaque année en France, environ 75 000 entreprises sont reprises. Cette opération est avantageuse, car elle permet au repreneur de gagner du temps. En effet, comme l’entreprise est déjà en activité depuis un certain temps, le repreneur n’a pas besoin de rechercher des clients et il peut obtenir rapidement un financement grâce à l’historique de l’entreprise. En outre, il bénéficie du personnel, des partenariats et des procédures déjà en place. Enfin, il a accès aux bénéfices de l’entreprise. Les différents types de repreneurs d’entreprise peuvent être divisés en trois groupes distincts : les prudents, ceux qui aiment prendre des risques, et les véritables aventuriers. Alors, quel profil pour votre société ? Découvrons-le, ensemble !
Deux options de reprise d’entreprise
Lorsqu’une personne souhaite acquérir une entreprise, deux options s’offrent à elle : acheter l’entreprise dans son ensemble ou acheter les actions de la société. Ces deux options ont leurs avantages et leurs inconvénients.
L’achat du fonds de commerce
Lorsqu’on achète une entreprise, on ne fait qu’assumer la propriété des actifs de l’entreprise. Cela peut inclure :
- Les machines et les équipements ;
- Les stocks et les biens immobiliers ;
- Les droits contractuels (contrat de travail ou bail commercial par exemple) ;
- Les droits d’auteur éventuels et la propriété intellectuelle ;
- La base de données clients.
Lors d’une reprise de ce type, l’acquéreur ne sera responsable d’aucune obligation de l’organisation cible. Les deux parties doivent se mettre d’accord sur les actifs qui seront transférés. Les acheteurs peuvent craindre que certains actifs non cédés n’entravent leur capacité à gérer l’entreprise une fois la vente conclue. En outre, il peut y avoir un casse-tête pour transférer correctement les actifs.
Reprise d’entreprise par les salariés : Quels sont les avantages fiscaux ?
Certains actifs peuvent nécessiter un enregistrement ou une cotation en bourse afin d’être effectivement transférés. D’autres peuvent être liés à des dettes financières datant de l’époque où ils ont été achetés, créant la possibilité de privilèges de tiers et exigeant que les parties obtiennent l’autorisation du créancier avant le transfert.
Le rachat des titres
Lorsqu’une société en acquiert une autre, elle achète les actions des propriétaires de la société cible. Il s’agit d’une approche relativement simple lorsque la société cible compte un petit nombre d’investisseurs. Juridiquement, à part la nouvelle propriété, peu de choses sont modifiées. L’acheteur reprend les dettes, les sommes dues, les rentrées d’argent et toutes les autres possessions. Il peut choisir de poursuivre les activités existantes de l’entreprise, bien que cela présente certains inconvénients.
L’acquéreur devra assumer la responsabilité de toutes les dépenses qui n’étaient pas connues ou révélées au cours du processus d’acquisition, comme les dettes qui refont surface par la suite. La situation peut se compliquer davantage si la société rachetée compte un grand nombre d’actionnaires. La nécessité de gérer et de surveiller ces actionnaires est une difficulté supplémentaire, en particulier s’il existe plusieurs types d’actions.
Les différents profils de repreneurs d’entreprise
Lorsqu’il s’agit d’acheter une entreprise ou ses actions, il existe généralement trois types d’acheteurs :
Le prudent
Les personnes prudentes dans leur prise de décision ne prennent pas trop de risques lorsqu’il s’agit de posséder une entreprise. Ceux qui ont peur du danger privilégient les entreprises qui semblent avoir une situation financière solide et qui ne sont pas confrontées à des problèmes fiscaux. En général, ces entrepreneurs prudents se concentrent sur l’acquisition d’entreprises individuelles et de prestataires de services, et ils peuvent être amenés à rechercher un financement par emprunt externe s’ils sont sans emploi.
Les indifférents (ils ont le goût du challenge)
Les indifférents n’ont pas de préférence particulière pour le secteur d’activité dans lequel ils investissent, et ont un penchant pour la prise de risques. La santé de l’entreprise qu’ils achètent leur importe peu, car ils disposent de moyens financiers plus importants que les deux autres types d’acheteurs. Ils sont généralement d’anciens chefs d’entreprise ou des personnes ayant une expérience professionnelle et disposent de fonds suffisants pour financer leurs propres achats.
Les aventuriers
Prenant des risques et aimant relever des défis entrepreneuriaux, les aventuriers sont généralement qualifiés de « vautours » dans les reprises d’entreprises. Ils ont un appétit vorace pour les entreprises en proie à des difficultés financières ou à une réorganisation, ce qui les distingue des personnes prudentes et indifférentes.
Plutôt que de s’attaquer à des entreprises inconnues, les aventuriers préfèrent cibler des entreprises d’un secteur qu’ils connaissent bien. Leur idéal ? Une entreprise comptant un maximum de 20 employés. Pour financer l’acquisition, ils peuvent se tourner vers les banques et les sources de financement externes.
Quel type de repreneur pour mon entreprise ?
Lors de la vente d’une entreprise, il est avantageux de trouver un acheteur qui se situe dans la catégorie des « indifférents ». Cela signifie que l’acheteur a les moyens financiers de contribuer au développement de l’entreprise, sur la base de son expérience antérieure. Ceci est particulièrement vrai pour ceux qui ont investi leur vie dans leur entreprise et qui souhaitent s’assurer que le nouveau propriétaire est capable de maintenir et de développer les actifs.
Le type d’acquisition souhaité influencera également le type d’acheteur choisi ; une personne prudente peut être le meilleur choix pour l’achat d’un fonds de commerce, tandis qu’un aventurier peut être plus approprié pour la vente d’actifs ou pour redresser une entreprise qui connaît des difficultés financières.